SUD éducation Limousin
Un contre-pouvoir indépendant – Pour une autre école de la maternelle à l’université – Pour une autre société
Pour un service public égalitaire, contre l’école libérale
« L’autonomie » (des universités, des lycées, et maintenant des collèges) généralise la concurrence et augmente les inégalités, tout comme la réforme des rythmes scolaires. Contre l’école du tri social, nous voulons une scolarité polytechnique unique pour toutes et tous jusqu’à 18 ans. Contre l’adaptation de l’école aux exigences du patronat, nous revendiquons un service public gratuit, laïque, égalitaire et émancipateur avec les moyens nécessaires pour garantir partout l’égalité du droit à l’éducation.
– Cela suppose d’abord un tout autre budget et la réduction des effectifs par classe.
Pour la solidarité et la hausse des salaires, contre l’austérité
L’austérité attaque les services publics, les droits sociaux et les solidarités. Les inégalités explosent. Les dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 30% en un an, pour atteindre 56 milliards. Le patrimoine des 1% les plus riches du monde dépasse celui des 99% de la population restante.
– De l’argent, il y en a, pour les salaires, la sécu, les services publics…
Pour l’égalité des droits, contre la précarité
La multiplication des statuts, des corps, des grades, des grilles de salaire et des hiérarchies a pour effet de mettre en concurrence les personnels entre eux et de faire des inégalités un système général. Revendiquons l’égalité, le statut unique ! L’augmentation des contrats précaires engendre des conditions de vie et de travail intolérables pour les salarié-e-s concerné-e-s. C’est également une attaque contre le statut de fonctionnaire, contre la continuité des équipes de travail et contre le service public lui-même. Revendiquons la titularisation sans condition de l’ensemble des non-titulaires et l’arrêt du recours à la précarité !
– Pour un statut unique garantissant les mêmes droits à toutes et tous !
Pour la baisse du temps de travail, contre la casse des statuts
Notre charge de travail ne cesse d’augmenter. Les différentes réformes des statuts, missions et services fragilisent les garanties collectives. Le statut de fonctionnaire même est menacé et doit être défendu. SUD éducation lutte contre toute dégradation, toute annualisation, toute précarisation. Nous revendiquons des améliorations statutaires, une diminution générale du temps de travail, la compensation des tâches supplémentaires et des conditions de travail difficiles par des réductions du temps de service.
– Contre le chômage de masse, pour vivre et travailler mieux, il faut réduire le temps de travail.
Pour des pratiques coopératives, contre la concurrence générale
SUD éducation mène campagne pour que notre employeur assume ses responsabilités sur la prévention de la « souffrance au travail », des risques psycho-sociaux liés à la dégradation de nos conditions de travail. En cause, l’austérité budgétaire, mais également le développement du « management » et les pressions hiérarchiques. Nous dénonçons le système hiérarchique lui même, son organisation inégalitaire, pyramidale, infantilisante. Nous promouvons les pratiques coopératives et autogestionnaires dans les écoles, les établissements et les services. L’école doit être coopérative, développant une pédagogie active et des méthodes d’apprentissage qui permettent l’entraide entre élèves et le travail de groupe au lieu de favoriser compétition et élitisme.
– Contre le système hiérarchique : l’autogestion !
Pour faire respecter nos droits, individuels et collectifs, pour en conquérir de nouveaux, pour faire vivre les principes de solidarité et de justice sociale et mener les luttes indispensables face aux pouvoirs, à l’arbitraire et aux pressions hiérarchiques, il existe un outil : le syndicat tel que nous essayons de le construire.
Parce que ce qui était inacceptable hier l’est tout autant aujourd’hui : inégalités, chômage de masse et précarité galopante, politique anti-immigré-e-s et harcèlement des mal-logé-e-s, démantèlement des services publics, blocage des salaires et baisse de notre niveau de vie, régressions et destruction des acquis sociaux, casse de la protection sociale, des retraites… Dans notre secteur, dégradation des conditions de travail, mise en concurrence, adaptation de l’éducation aux besoins des entreprises…
Parce que le véritable changement social dépend de nos luttes, de notre capacité à nous rassembler pour résister, imaginer et imposer des alternatives.
Parce que le syndicalisme que nous portons allie la défense quotidienne des salarié-e-s et l’action pour la transformation en profondeur de la société.
Renforçons le syndicalisme de lutte et de transformation sociale, adhérez à SUD éducation !
Sans connivence avec la hiérarchie, nous défendons tous les personnels face aux pressions, aux injustices, et nous mettons nos moyens syndicaux au service de leurs luttes.
Sans connivence avec le ministère ou le gouvernement, nous organisons la résistance aux contre-réformes d’où qu’elles viennent, nous défendons les revendications et les droits des personnels.
5 bonnes raisons d’adhérer à SUD éducation
1. Un syndicat solidaire
Précarité, libertés publiques, droits des femmes, discriminations de genre, racisme, sans-papiers, La Poste, le Rail, OGM, recherche, culture, services publics, etc., toutes nos luttes doivent converger, dans le public et le privé. Notre Union syndicale Solidaires y contribue activement (elle regroupe les syndicats SUD et d’autres syndicats de différents secteurs professionnels du public et du privé). Partout, la solidarité doit l’emporter sur la concurrence et la recherche du profit.
2. Un syndicat unitaire et intercatégoriel
Parce que sectoriser les luttes et éparpiller les revendications revient à faire le jeu des pouvoirs, nous sommes un syndicat résolument intercatégoriel : un seul syndicat pour tous les personnels de l’Éducation nationale, tous métiers confondus, de la maternelle à l’université, sans condition ni de statut ni de grade, titulaire ou non. SUD éducation prône l’unité d’action du front syndical, tout en portant ses propres orientations pour faire vivre le débat démocratique et mener les actions nécessaires.
3. Un syndicat démocratique
Nos assemblées générales d’adhérent-e-s fréquentes prennent les décisions l’orientation. Nous pratiquons la rotation des responsabilités. Les collègues qui, pour une durée limitée, ont des heures de décharge syndicale, travaillent toujours au moins à mi-temps, dans toute la fédération SUD éducation. Avec SUD, pas de bureaucratie, vos élu-e-s et représentant-e-s partagent votre quotidien professionnel. Nous défendons la conduite des mouvements de grèves par les personnels mobilisés et mettons nos moyens au service des luttes.
4. Un syndicat de lutte
SUD éducation refuse le clientélisme et la cogestion. Nous refusons de cautionner les régressions en négociant à la marge les contre-réformes libérales. Les élections (professionnelles ou autres) ne suffiront pas à obtenir les changements radicaux dont l’école et la société ont besoin. Ces changements passent, en particulier, par un mouvement social fort, qui affronte le patronat et le gouvernement, sous le contrôle des grévistes.
5. Un syndicat de transformation sociale
SUD éducation lutte pour les revendications immédiates des personnels (salaires, conditions de travail, protection sociale, etc.) mais aussi pour une rupture avec ce système qui vit de l’inégalité et de la précarité : pour une autre école, une autre société. Nous ne sommes ni nostalgiques d’un passé idéalisé ni pour le statu quo : l’école et la société sont profondément injustes, elles ont besoin de transformations majeures. Pour être efficace, notre syndicalisme ne s’arrête donc pas à la porte des lieux de travail.