Une vague de sanctions se répands sur les facteurs et factrices en France et le Limousin n’y échappe pas, voici 2 exemples locaux.
À Tulle, le coussin de la discorde.
Pour avoir amélioré son quotidien un facteur tulliste s’est retrouvé face à un conseil de discipline à Limoges le 19 septembre.
Un coussin pour contrer la rigidité de la selle de son Staby et un pare-vent pour se protéger, et aussi protéger le courrier, de la pluie et du froid, voilà les raisons de la procédure engagées contre ce facteur. À noter qu’il effectue ces modifications depuis 15 ans…Le conseil de discipline ayant accouché d’une souris, la décision finale est entre les mains du directeur régional. À 6 mois de la retraite il risque de 1 à 6 mois de suspension sans salaire.
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À Bellac, rendre service n’est pas de bon goût.
Donc à Bellac, une factrice chargée de s’occuper du domicile, dont la relève du courrier, de sa collègue partie en vacances, signe et ouvre, à la demande de celle-ci, une lettre recommandée. Malheureusement elle n’avait pas reçu une procuration en bonne et du forme pour pouvoir prendre en charge les recommandés de sa collègue et amie.
Cette factrice passe donc devant le conseil de discipline et écope de 3 mois de mise à pied sans salaire. Si la faute est là, la sévérité de la sanction est surprenante pour cette factrice irréprochable depuis 20 ans et seule en charge de 2 enfants.
Sa collègue doit également passer en conseil de discipline.
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Les sanctions disciplinaires sévères se multiplient, à tord ou à raison, aux 4 coins de la France, contribuant à créer un malaise chez les facteurs et factrices dans leurs labeurs quotidiens déjà bien détériorés par les réorganisations permanentes.